Le jeudi 17 septembre a été inaugurée au Vésinet une classe différente. Conçue pour l’accueil de six enfants avec autisme, elle veut leur permettre d’accéder à l’école avec un projet éducatif adapté. La création de cette classe a une histoire particulière. Face au désarroi d’une mère sans place pour son enfant avec autisme, des parents de l’institut Le Bon Sauveur, au Vésinet, se sont mobilisés pour lui venir en aide. Parents et professeurs ont ainsi multiplié les actions pour permettre la création de cette classe. Inaugurée le jeudi 17 septembre, cette classe Ulis-TSA* accueille depuis une quinzaine de jours six enfants avec autisme qu’aucun établissement scolaire n’acceptait. Un véritable travail pédagogique a été mené par l’équipe de l’établissement, afin de recevoir au mieux ces enfants. L’objectif est de pouvoir les scolariser à plein temps, avec des méthodes éducatives adaptées aux besoins de chaque élève. >>>La salle de classe et son équipement numérique : tableau interactif et ordinateurs. Le financement, provenant en partie de parents d’élèves et de différents mécènes, a permis la création de cette nouvelle classe. En tant que Fondation soutenant l’autisme et l’éducation, notre volonté a été de participer au projet en permettant d’équiper la classe avec des outils adaptés.Read more
Le cri du canari ! Il y a toujours une forme de pensée magique autour de l’autisme. Pendant longtemps l’autisme a été une fatalité, dont la cause était les parents. Si le fils était autiste, c’est qu’il avait une mauvaise mère [1]. Et comme l’on ne change pas sa maman, il n’y avait rien à faire. Récemment la génétique a remplacé la mauvaise mère. L’autisme était une histoire de gènes dégénérés. Là encore, c’était sans issue puisque l’espoir ne pouvait venir que d’une hypothétique recherche sur la génétique. On a donc remis les autistes entre les mains des psychiatres et des psychologues et relégué cette maladie au rang des maux incurables, tout en promettant (les promesses n’engagent que ceux qui y croient) que la recherche en génétique résoudrait bientôt le problème. Des chiffres inquiétants… L’évolution des chiffres aurait dû faire douter les tenants de l’hypothèse génétique. En effet, à moins qu’il n’y ait eu en deux générations une mutation génétique invraisemblable, l’explosion de cas d’autisme à laquelle nous devons faire face ne saurait s’expliquer ainsi. L’amélioration du diagnostic et du dépistage n’expliquent pas non plus l’évolution actuelle : d’abord parce qu’elle est exponentielle ; ensuite parce qu’elle s’est confirmée dans les dernières annéesRead more
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